De la nouvelle compagnie~ [en cours]

Par une belle journée ensoleillé, Yann décida de sortir se promener sans la compagnie de Sasuke.
Mais voilà au bout d'un moment il trouva cela ennuyant et au bout d'un quart d'heure il décida de rentrer chez lui.
Il faisait trop chaud, il avait soif, les filles avaient tous la même tête enfin il avait cet impression... Surement parce qu'il les avaient toutes charmées...
Sur le chemin du retour, il aperçu une fille qui vendait des journaux pour se faire de la tune. Il l'avait jamais vu.
*Faudrait que je la rencontre plus souvent elle* Pensa t'il comme un gros pervers dégueulasse. Il rigola de ce qu'il pensa se disant que Sakura l'aurait mal pris si elle était pas endormi dans son propre corps.
Bref, une fois arrivé dans son pavillon, il remarqua l'absence de Sasuke et lui qui comptait lui faire un sale coup...
Il soupira, attristé un peu quand quelqu'un sonna.
Il ouvra la porte et se retrouva nez à nez avec la fille de tout à l'heure.
Heu HEIN?!

Putin. Il faisait vraiment chaud. J'avais choisie la bonne journée pour me faire du fric, tiens. J'avais beau faire le tour du parc autant de fois que possible, les gens était vraiment peu nombreux, impossible de faire un minimum de chiffre d'affaire. Quelle poisse.. Je m'étais habillée en fonction pourtant. Je portais un petit débardeur gris, à la limite du transparent avec une jupe très courte, voir trop courte noir. J'en avais peut-être trop fait enfaite..
Exténuée, j'décidais de faire le tour des pavillons pour vendre mes journaux au porte à porte.

Pavillon 4 : "Yann Humphrey & Sasuke Uchiwa"

Cool, des mecs. Je sonnais, plus ou moins patiemment. Un jeune homme vint m'ouvrir. Mais dis donc, il était physiquement sympathique celui-là. Alors avec la voix la plus douce du monde je lui proposais :

« Bonjour, désolé de vous déranger, je vend des journaux, vous en voulez ?.. »

J'étais irréparable, me voilà repartie à balancer des regards aussi adorables que séducteurs. Je me demande si un jour je redeviendrais quelqu'un de normal, parce que -certes- il y a des avantages à être une grande séductrice, mais quand ça devient instinctif, c'est flippant..

Tiens, il avait l'air d'un bouffon de séducteur, j'pense qu'on s'entendra bien !

<< tu n'es pas obligée de te forcé à être comme ça devant moi, tu sais. >>

Et il retira son T-shirt. Mon dieu, il est bien foutu en plus.. J'crois que ça va mal finir, très mal finir.. Oh, et puis merde, on est jeunes après tout. Prise d'une méchante bouffée de chaleur dû à la vision terriblement séduisante que j'avais je rougis légèrement. Non pas de honte, ou de gêne, mais plutôt de désir. Il me fallut à peine quelques secondes pour me calmer, et redescendre sur terre.

« Woaw, tu m'impressionnes mon chat ~ »

<< Tu es déjà assez mignonne physiquement... tu m’intéresse beaucoup >>

Ouuh.. Comme je le disais précédemment, ça va mal finir : Je le sens, je le sais. Une deuxième pulsion. Et putin.. C'est mal barré là.. Je pinçais ma lèvre supérieur -discrètement- sans lâcher le jeune homme du regard. C'est vrai qu'il faisait bien chaud..

<< Alors tu vends des journaux ? j'aime pas lire mais je vais en acheter un pour mon colocataire. Rentre >>

Comme si j'allais me gêner tiens ! Je fis quelque pas dans l'appartement. Il était beau simple, et absolument, totalement, et complétement en bordel. Pas de doutes, c'était bien deux mecs qui vivaient là..

<< ça ferait combien ? Et puis pourquoi te casse tu la tête à en vendre >>

On s'en fout des journaux putin.. Sans faire exprès, quelques journaux m'échappèrent. Tant pis, je les ramasserais plus tard, j'étais bien trop occupée à maintenant le regard du jeune homme. Cet instant silencieux était interminablement agréable. Sans savoir pourquoi, mes jambes me dirigeaient lentement vers lui, mon corps se dirigeait tout seul. J'vous jure que c'était pas moi qui bougeais par volonté ! J'esquissais un sourire, presque un rire. A quelques centimètres de lui, je m’arrêtais.

« On s'en fout un peu du journal non ? »

[NON.. Maya n'est pas une grosse chaudasse.. ]

La jeune fille sembla déstabilisée, elle venait de lâcher tous ses journaux et s'avança bizarrement vers Yann.

« On s'en fout un peu du journal non ? »

Ah, le comportement de la mademoiselle intéressa vraiment Yann, comme lui elle était franche dans ses propos.

<< Ah bon? je m'en fiche pas vraiment moi tu sais ? >>

Il soupira devant la jeune fille, faisant une mine attristé.

<< Je voulais vraiment offrir un journal à mon colocataire, vois tu ? >>

il fixa Maya et rigola.

<< Je voulais lui offrir et peut être abusé de lui... et si j'abusais de toi à la place ? >>

Il eut un sourire malicieux à la place. Maya était maintenant devant lui, il lui caressa le visage se demandant bien quels dons pouvait elle avoir ?

<< Ah bon? je m'en fiche pas vraiment moi tu sais ? >>

La mine gênée et déçue je tournais la tête. Aaah, l'enfoiré. C'était assez vexant quand on y réfléchis. Nous les filles, on se casse la tête à vous faire des avances à vous -pervers de la gente masculine- et c'est pas pour qu'elles soient refusées en une simple phrase. Peut-être qu'il était simplement un gros coincé se donnant l'air d'un mec cool pour avoir la côte. Tout ce que je savais, c'est que ma mine attristé le fit soupirer. Il y avait vraiment pas de quoi.
Il insinua qu'il tenait vraiment à offrir mon déchet de de journal à son colocataire en rigolant.
Il est vraiment si stupide ?

<< Je voulais lui offrir et peut être abusé de lui... et si j'abusais de toi à la place ? >>

Un sourire remplaça la rire du jeune homme. Voilà, la situation devenait intéressante. Le me caressait le visage de sa main chaude, douce et terriblement agréable. Aaah, quel flot de sensations excitantes. C'est un peu comme l'amour, en moins profond, en moins blessant. Avec seulement les points positifs. La chaleur commençait à m'envahir et mon rythme cardiaque s'emballait. Levant les yeux jusqu'au visage du jeune homme avec un sourire amusé je lui répondais :

« Abuser de moi, hein ? »

Me mordillant légèrement les lèvres je commençais à examiner le torse musclé du jeune homme avec attention, chose que je n'avais pas encore fait étrangement. Ses muscles dessinaient des courbes chaleureuse sur sa peau, quel délice pour les yeux, et pour le toucher surement.. D'ailleurs, je ne pu m’empêcher de confirmer très vite cette hypothèse en commençant à caresser lentement le coup du bel inconnu et à descendre sur son torse, et descendre, encore et encore, jusqu'à retirer sa main juste avant d'arriver à l'endroit préféré des garçons /sors/.
Puis, me dressant sur la pointe des pieds, je lui chuchotais à l'oreille.

« Essayes toujours. »

Le défi était lancé. (Ouh, la coquine ♪)

<< Han. Je vois, je vois. tu ne le regrettera pas. >>

C'était bien mon intention, de ne pas le regretter. Ses mains brulantes sur mes joues, ses lèvres, frôlant mes oreilles, puis ma bouche, un baiser tendre, et passionné. Aaah.. Et tout ça sans aucunes contraintes.. Je devrais vendre des journaux plus souvent moi ! Il était rapide, pouf, déjà plus de T-shirt. Je caressais avec mes longs doigts fins ses lèvres très douces. Agréable, c'était tellement agréable. La pièce commençait à devenir vraiment chaude, où alors c'était mon corps, je ne sais pas, je ne sais plus, et je m'en fous. Instinctivement, je descendait mes mains, et commençait à défaire la braguette du jeune homme, lorsqu'un élément me vint en tête. Son nom, je l'avais oublié.. Il était marqué sur la porte mais.. Dann ? Yann ? Mann ? Tann ? RAAAAH ! Tann peut-être.. NON ! Yann ! Voilà. J'ai eu peur..

Revenons à nos moutons. Je le balançais sur le lit, sauvagement, l'allongeant directement avant de me glisser sur lui et d'embrasser son cou, puis son torse brulant, et de remonter jusqu'à ses lèvres. Je me redressais quelques secondes, assises sur lui pour le fixer, l'observer avec un petit sourire en coins.

« On ne peut pas dire que je ne t'aide pas »

Je redescendais alors, lui ôter son pantalon (ouais, il est allongé mais elle est trop puissante elle /sors/), enlevant mon propre short au passage.

« On est à égalité pour l'instant.. Fais attention, j'risque de prendre l'avantage ! »

Ajoutais-je avec un clin d’œil avec de commençant à tirer sur le caleçon de celui-ci.

[Vous voulez rester pour diner ? VOUS VOULEZ RESTER POUR TOUJOURS ?]

Retournement de situation, il avait prit les commandes le coquin ! Je me retrouvais allongée, et nue, sans même avoir compris comment. Il était fort, très fort, très intéressant. Des hommes comme lui, il en existait des centaines, beau-parleur, jouant de leur atouts. Mais rares sont ceux capable d'aller jusqu'au bout de leur paroles.

<< Hu, tu vois que je gagne pour l'instant ? Regarde toi, tu meurs d'envie de moi toi aussi. >>

Cet homme était incroyable. Oubliant qu'il était incroyablement beau, incroyablement bien foutu, et incroyablement sexy, il était aussi incroyablement.. directe ! Ca me plaisait, vraiment. Il ressemblait un peu à.. mon frère. Cette pensée fut incroyablement douloureuse, comme si en quelques secondes on m'avait ôté les derniers mois de ma vie que j'avais passé à me reconstruire. Comme si on m'avait enlevé le peu de raison de vivre que j'avais retrouvé. Comme si on m'avait sorti le cœur de la poitrine, et qu'on l'avait déchiré, planté, brulé, piétiné devant mes yeux, plongé dans le vide, comme ils l'étaient devenus à cet instant. Je restais, quelques secondes, le regard lointain, perdu, et même si je retenais mes larmes, l'une d'entre elles s'échappait et coulait, lentement, le long de ma joue.

Je repris très vite mes esprits, en même temps, vu l'ambiance dans laquelle j'étais plongé, c'était plutôt simple. Et -pleine de passion- l'embrassais plus sauvagement encore, attrapant ses cheveux avec ma main droite, et planquant son torse sur ma poitrine. Et même si, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce frère perdu, même si je ne pouvais pas ôter cette douloureuse boule logée dans ma poitrine, je m’efforçais à penser au moment présent. Ayant perdu toute voracité, je ne pu m’empêcher, dans mon délire, de dire faiblement, avec une voix enfantine, inoffensive et perdue.

« Serres.. moi.. serres-moi.. fort.. »

Puis, prenant conscience de ce que je venais de dire, je le fixa, paniquée, avec le regard le plus innocent sortit de moi, depuis que mon frère avait disparu de ma vie. Et ce regard était totalement sincère, naturel. J'avais peur, terriblement peur qu'il pense que je m'étais attachée à lui, déjà. Que j'étais du genre à coucher avec des mecs pour les obliger à rester avec moi après.. Non, je n'étais pas comme ça.. Et autant, avec un mec normal, je ne me serais pas soucié de son avis sur moi, que lui, il ressemblait trop à mon frère..

<< Je... j'essayerai de te faire aller mieux. >>

... Cette phrase. Il l'avait.. tellement prononcé. Mon frère.. mon seul et unique amour..
Je me secouais la tête, enfin, plus ou moins, la position le permettait pas vraiment. BREF, je repris mes esprits, et profitait de cet instant de plaisir, de libération.
C'était tellement doux, agréable. Yann était surement quelqu'un de bien, de merveilleusement bien.

Dans cette vague de partage physique, j'oubliais quelque chose, de très important pourtant : la contraception. Merde.. C'était déjà légèrement trop tard. Mais le désir et le plaisir avait vite remplacé l’inquiétude. Ce bouleversement des sens et des hormones était tout bonnement merveilleux. Et après quelques -trop courtes- minutes de bonheur le feu d'artifice arriva. Vous savez bien, ce merveilleux bouquet final mêlant complicité, plaisir intense, et extase absolue.

Mes bras se refermèrent sur le corps nu du jeune homme. Je fermais les yeux, et souriais bêtement. Et dans cette atmosphère douce et sensuelle, je m'endormais, à points fermé, serrant contre mon corps Yann, ce garçon aussi surprenant qu'adorable (et extrêmement sexy, il faut l'avouer !). Dans mon sommeil, je soupirais de bonheur, j'étais tellement bien.

La fin d'après-midi était passé, le soleil se couchait sur le centre. Les rayons oranges et rouges traversaient les rideaux et donnaient une atmosphère délicieusement romantique à la pièce. Je me réveillais. Yann, lui, dormait encore. Je me levais -relativement bruyamment- enfila le T-shirt de Yann, et me dirigeais vers le coin cuisine où je préparais un petit diner simple. Je mis le tout sur un plateau, le déposais sur la table basse en face du canapé, et commençais à manger, en lançant les pépins de la pastèque que je savourais sur Yann (o/). Quand celui-ci fut réveillé, je lui annonçais fièrement, avec un fausse voix mielleuse.


« J'ai préparé le dîner chéri ♥ »

<< Tu sais que tu as été merveilleuse cette nuit ? >>

Oh oui, je le savais /sors/. Je tournais furtivement la tête, avec un sourire en coin.

« Tu n'étais pas trop mal non plus ! »

Puis, esquissant un clin d’œil taquin, j'attrapais deux baquettes et commençais à manger les boulettes de riz. L'amour, ça creuse, puis il commençait à être tard, ça faisait longtemps que j'avais pas mangé, il faut bien se nourrir de temps à autre. Surtout que malgré la maigreur de mon corps, j'étais une vraie goinfre. J'avais quand même beaucoup de chance de ne pas prendre un kilo comme ça ! L'adorable idiot à coté de moi commençait à me mordiller le bras. Je lui jetais un regard noir. C'était un jeu, comme tout à l'heure. J'aime les jeux.. peut-être un peu trop, mais il faut bien s'amuser ici.. Il n'y a que ça à faire de toute manière.

« Raaah, commences pas, tu sais très bien que j'vais gagner ! »

Lançais-je avec un nouveau clin d’œil. C'est vrai quoi, j'étais trop joueuse pour perdre. Ceci dis, il l'était aussi. C'est bizarre, mais même après si peu de temps, je me sentais bien en sa compagnie. Il semblait aussi vide que moi. On était surement pareil lui et moi. C'était bien, de passer de temps avec quelqu'un qui nous comprend. Attrapant mes baguettes, je découpais un bout de boulette de riz en l'enfonça dans la bouche de Yann.

« Manges un peu, tu vas devenir tout maigre ! »

Et lui laissant à peine le temps d'avaler, je lui sautais dessus, le chevauchant en rigolant.

« Faut manger après le sport chéri ♥ »

Puis une pensée traversa mon esprit. La dame de l'entretien, ce matin, qui était passée me dire de trouver un endroit où loger pendant 2semaines, le temps que mon appartement soit refait. Elle était drôle, c'est pas si simple.. Baissant la tête et croisant le regard de Yann, une idée me vint en tête, ce pourrait être amusant. Je le laissais tomber sur le coté en soupirant, puis appuyant ma tête sur le torse de Yann, je commençais à essayer de la convaincre.

« Il te faudrait une cuisinière personnelle, tu manges pas assez. Je suis libre pour te faire la cuisine pendant deux semaines si tu veux ♥ ! Enfin.. C'est surtout que si tu pouvais m’héberger ce serait cool, ils refont mon appartement et j'ai nul part où dormir.. Tu me laisserais pas mourir de froid dehors hein ? »

On était en plein été, mon dernier argument ne tenait pas la route, mais tant pis !

« Raaah, commences pas, tu sais très bien que j'vais gagner ! »

Hum? ça amusait yann, il aurait bien voulu recommencer à jouer avec elle. C'était au moins amusant pas comme ses autres filles qu'il avait l'habitude de cotoyer. Elle lui enfonça ensuite de la nourriture dans la bouche en se plaignant qu'il était trop maigre. Comment ça trop maigre ? il était parfait donc pas maigre si ? les gens maigres ne sont pas parfait ? Quoique c'était une question de gout et repensant à sakura si il était maigre c'était surement du à ses goûts tordu. Elle avait donc peut être raison, il fallait qu'il mange, elle avala ce qu'elle lui avait donné puis elle lui sauta dessus.

« Faut manger après le sport chéri ♥ »
<< Le sport ? j'appelle ça mieux qu'un sport. C'est une passion haha! >>

Maya semblait tout à coup pensive d'ailleurs. Ils étaient tous les deux par terre.

« Il te faudrait une cuisinière personnelle, tu manges pas assez. Je suis libre pour te faire la cuisine pendant deux semaines si tu veux ♥ ! Enfin.. C'est surtout que si tu pouvais m’héberger ce serait cool, ils refont mon appartement et j'ai nul part où dormir.. Tu me laisserais pas mourir de froid dehors hein ? »

Yann pensa, sasuke était peut être pas forcément pour mais lui ça ne semblait pas le dérangé. Mais il était sur que sakura pouvait le convaincre si jamais il était contre. Alors il accepta.

<< Tu penses mourir de froid dehors avec cette chaleur ? Bon, je rigole, c'est vrai que des fois les nuits en été sont vraiment froide... ça me dérange pas.. par contre faudrait juste convaincre mon colocataire... >>

<< Tu penses mourir de froid dehors avec cette chaleur ? Bon, je rigole, c'est vrai que des fois les nuits en été sont vraiment froide... ça me dérange pas.. par contre faudrait juste convaincre mon colocataire... >>

Hahaha, gagné. Son colocataire ne serait pas un problème, je le sais. Il suffit que j'incarne la parfaite et innocente petite-amie en détresse et ce fameux coloc' ne pourra pas me refuser l'asile politique. Enfin, manière de parler. Sa phrase décrocha un grand sourire à mes lèvres.

« Super ! ♪ »


Je me réveillais en sursaut. Il était quoi ? 7h ? 8h ? Moi qui avais l'habitude de me réveiller vers 12h.. L'envie de vomir -un peu trop forte à mon gout- me conduisit immédiatement aux toilettes. Fais chier.. J'avais bien peur d'avoir tout les symptômes de la femme enceinte.
Discrètement, je m'habillais (plus ou moins) et filais à l'accueil, demander un test de grossesse. Honte ? Non, je ne connaissais pas ce mot ~ Les gens ici me connaissaient, ils savaient comment j'étais, alors ils ne s’étonnaient plus. Plein d'appréhension je retournais à l'appartement de Yann, et ouvrais discrètement la porte, la fine boite à la main. Mon cœur battait fort, trop fort. J'avais réellement peur. Qu'est-ce que j'allais faire si j'étais enceinte hein ? L'avortement ? Hors de question ! Mais.. Est-ce que j'aurais le courage d’élever un enfant ? Est-ce que je serais capable d'être une mère ? D’élever correctement un être humain.. La main sur le ventre, je me laissais doucement glisser le long de la porte, le regard plein de question et d’inquiétude.

Ca devait prendre 3 jours qu'il disait cet abrutis, non ! Une semaine entière que ça avait duré ! Sakura devait s'inquiéter ... Mais la technique qu'il venait d'apprendre était sûrement sa seconde carte maîtresse, quelque chose de puisant et à 80% de chances de réussite . Bref. Ils étaient arrivés dans le parc encore une fois et Sasuke se dirigeait pressé vers le pavillon 4 pour voir Sakura.

-Yo Sasuke-Kun ça faisait longtemps !

-*Qu'est-ce-qu'elle me veut elle ? Ce chat me colle partout à chaque fois ...*

-Je me permets, Sakura-chan m'a autorisée à faire comme si j'étais chez moi dans votre maison.

Le chat sauta sur son épaule en prenant Sasuke comme un moyen de transport.

Après quelques minutes il était déjà arrivé. Il ouvrait la porte pressé, il avait vraiment envie de prendre une douche par-ce-qu'il n'avait pas put en prendre pendant toute la semaine car dans le centre des volcans où il s'était entrainé il n'y avait pas de douches ... La porte avait rencontré un obstacle. Elle ne s'était pas ouverte comme d'habitude.

-Qu'est-ce-que ? Oooh Yann ! Ca faisait longtemps ! C'est qui cette fille ? Bien en fait pour l'instant je suis un peu trop pressé je dois prendre une douche à tout de suite !

Il prit vite fait des vêtements dans son armoire et partit sous la douche. Après quelques minutes il était revenu tout propre.

-Désolé pour tout à l'heure, mon corps n'avait jamais était aussi piquant... Quoi de beau ?

Il savait ce que Yann faisait en général avec les filles. Il se disait qu'elle était sûrement une fille indifférente et n'y faisait pas trop attention et l'ignorait presque. Comme Nya cherchait à se faire servir à manger et que Sasuke était habitué à lui donner un peu de nourriture il lui donnait un peu de jambon qu'il gardait dans sa petite poche à nourriture .

-C'est quoi ce silence de mort j'ai fait quelque chose ? Je me suis déjà excusé pour le coup de porte ... Et au fait, c'est quoi ce bordel sérieux.. Une semaine et j'ai l'impression de retrouver la maison avec le même foutoir que quand je suis arrivé le premier jour ! T'es pas sérieux comme mec

Dit-il avec un petit air blasé .

<< Qu'est ce que tu fais ? >>

Non.. Fallait pas qu'il le sache. Ceci dis, j'étais bien trop en état de choc pour me débattre, ou même parler. On eut le droit à une entrée.. originale de son colocataire. Il m'a appelé "cette fille".. ? J'vais l'buter ! Je fixais salle de bain -où il s'était enfuit- pendant quelques minutes, perplexe. Ce type.. Il a un sérieux problème non ? Il en ressortit aussi vite qu'il y était entré... impressionnant ! Puis il commença à m'ignorer totalement. Moi qui m’énervait facilement, et qui en plus était en état de stress inconsidéré, j'essayais de respirer calmement pour ne pas lui foutre un pain dans la figure. Je ramassais le test de grossesse qui était resté par terre sans que personne ne le voit et l'enfonça dans mon sac. Une chose de faite. La deuxième ? Faire remarquer au colocataire de Yannouchou, que j'existais, et que -pour l'instant- je vivais là.
Je raclais ma gorge, sans résultat, je jetais un regard à Yann, celui-ci me regardait tout aussi perplexe, il n'avait même pas eu le temps d'en placer une.

-C'est quoi ce silence de mort j'ai fait quelque chose ? Je me suis déjà excusé pour le coup de porte ... Et au fait, c'est quoi ce bordel sérieux.. Une semaine et j'ai l'impression de retrouver la maison avec le même foutoir que quand je suis arrivé le premier jour ! T'es pas sérieux comme mec

Il m'agaçait, il m'agaçait sincèrement.

« Hum.. J'vais vous laisser régler ça entre vous, hein »

Balançais-je avec un soupire. Sincèrement, je sais pas si je pourrais vivre même deux semaines avec un tel énergumène. Pauvre Yann. Bref, je récupérais la petite boite en carton et filais aux toilettes. Le colocataire de Yann m'était déjà sortit de la tête, mon cœur accélérait. Dans questions en masses défilaient dans ma tête. Et si je le suis ? Et si je ne le suis pas ? Je vais faire comment ? Et comment je pourrais être une bonne mère ? Je suis trop jeune.. Je pourrais jamais assumer cette responsabilité.. Et si jamais.. Et si jamais.. Les questions se stoppaient, mon esprit se figea sur une seule : Et si jamais mon frère l'apprenait ? Tout se décomposait autour de moi. Ma respiration s’accélérait. Beaucoup. Beaucoup trop. Je me calmais.. doucement. Les mains tremblantes, je fis le test. J'attendais. Positif.

Et je restais figée sur cette nouvelle. Ni triste, ni heureuse. Choquée. Je ne savais pas. Je ne savais plus. Je suis où enfaite ? Je ne vois plus rien.. plus rien du tout. Je crois que.. je fais un malaise.

« Hum.. J'vais vous laisser régler ça entre vous, hein »

Ah, c'est vrai qu'elle était encore là elle bien au moins on pourra parler tranquillement.

<< Hum, voilà enfaite, surprise elle va vivre avec nous pendant quelques temps! >>

Sasuke le regardait d'un air de dire " C'est une connerie ? " mais il ne semblait pas blaguer.
Il lui dit :

-C'est pas censé être une maison pour deux ? Elle dormira où ? Et pourquoi ici en particulier ? Et tu l'as bien vue elle semble si bizarre on aurait dit qu'elle voulait me tuer des yeux !

Il n'avait toujours pas fait attention mais il semblait que la fille était revenue .

-Regardes en plus elle continue !

Sasuke se levait pour inspecter la dite fille, il soulevait ses bras et cru avoir affaire à un objet.

-Tiens c'est pas tellement ton style de filles d'habitude en plus .

Dit-il en souriant, mais il perdu son sourire bien vite lorsqu'il vue que la fille avait adopté un regard noir . Il prit un air plus sérieux et lui dit :

-Et tu t'appelles comment au juste ? Tu as pas de pavillon à toi ? C'est quoi tes pouvoirs ? Et t'es arrivé au centre de quelle manière ?

J'avais mis du temps à reprendre conscience, mais j'avais quand même finit par me réveiller. Tout les problèmes, toutes les questions recommencèrent à m'embrouiller le cerveau. J'étais mieux inconsciente enfaite.. Je me relevais, difficilement. A vrai dire, je tenais plutôt difficilement sur mes jambes : j'étais pas vraiment habituée à ce genre de choc. J'ouvrais discrètement la porte des toilettes et traversais la pièce avec un visage aussi blanc qu'une aspirine.

Le colocataire de Yann déblatérait à mon sujet, et bien qu'il me tapait de plus en plus sur les nerfs, je le laissais dire, et me dirigeais tout droit vers le lit de Yann : Lieu qui désormais était NOTRE lit. Sauf que le colocataire timbré commença à m'inspecter, et que j'avais encore ce foutu test de grossesse positif dans la main.

-Tiens c'est pas tellement ton style de filles d'habitude en plus .

Vas te faire foutre, c'est pas le moment èé. C'est à peu près ce que mon regard devait exprimer après cette déclaration. Sincèrement, ce type, il se prenait pour qui ? Je serrais mon poing, dans le but de me retenir de lui envoyer en pleine figure, et enfonçait le test de grossesse dans ma poche.

-Et tu t'appelles comment au juste ? Tu as pas de pavillon à toi ? C'est quoi tes pouvoirs ? Et t'es arrivé au centre de quelle manière ?

C'en était trop là. Vraiment trop. Mon pied se décolla du sol et vint percuter violemment la joue de Sasuke. Tout en souplesse ~ Il faut croire que malgré ce petit corps maigrichon qui était le mien, je possédais un peu de force étant donné que mon coup de pied le fit reculer de quelques pas, j'ai même cru qu'il allait tomber en arrière.

« Maya. Si. Ça te regarde ? »

Et voici les seuls mots qui sortirent de ma bouche.

Elle n'avait pas l'air contente, elle plissait des yeux et me donnait un coup de jambe, pas que ça l'ai mit K.O mais ça l'avait quand même surpris . Il reculait pour éviter de renvoyer le coup .

« Maya. Si. Ça te regarde ? »

-Il semblerait bien que oui vue que Yann a décidé de t'héberger, Maya c'est ça, ton coup de pied est pas mal mais il aurait fallu viser un peu plus bas pour au moins espérer me rendre muet quelques minutes. Bien j'ai des choses à trier dans mon sac vous m'excuserez.

-*Elle est pas commode, remarque je n'ai pas était très gentil avec depuis le début non plus...*

Elle avait du bol de ne pas avoir tapé dans le ventre, sans quoi elle aurait cramé son pied. Elle n'avait pas froid aux yeux. Il remit son lit en état et rangeait son armoire. Il sortit en regardant la nouvelle :

-Maya désolé pour tout à l'heure je ne voulais pas être méchant, mais j'ai tendance à oublier que les femmes ne sont pas à manier de la même façon qu'un mec, comme pour moi il n'y a qu'une seule femme qui compte ... Enfin ça doit te faire ni chaud ni froid mais j'aimerais qu'on reparte sur e bonnes bases, tu veux bien ?

Il lui tendait la main pour savoir si elle était d'accord ou non.

-Maya désolé pour tout à l'heure je ne voulais pas être méchant, mais j'ai tendance à oublier que les femmes ne sont pas à manier de la même façon qu'un mec, comme pour moi il n'y a qu'une seule femme qui compte ... Enfin ça doit te faire ni chaud ni froid mais j'aimerais qu'on reparte sur e bonnes bases, tu veux bien ?

Ce type.. Il a sérieusement un problème non ? Il est malade ! Repartir sur de bonnes bases ? Agaçant comme il est ? Pitié ! Certes, j'ai pas un caractère facile, j'en suis consciente, et en plus, c'est pas le bon jour, mais quand même.. Il semblait sincèrement insupportable pour moi. Ceci dis, c'était quand même le colocataire à Yann.. Fallait que je fasse des efforts..
Raah, fais chier, j'veux aller me coucher, j'veux pas rester là.. Dire que j'ai un être humain qui grandit dans mon ventre. Un morceau de Yann, et un morceau de moi. C'est étrangement agréable comme pensée, mais terrifiant quand même.

Il me tendait la main. J'étais tellement prise dans mes pensée que je la serrai sans faire attention, sans décrocher un mot, sans décrocher un sourire. J'avais envie de partir, vite. Mais d'un autre coté, j'étais vraiment fatiguée. Les quelques nausées matinales que j'avais me réveillaient tôt et ducoup, je tenais à peine debout pendant la journée. Tant pis, j'vais retourner dormir. Je me retournais, et sans dire un mot, encore, filais me foutre sous la couette. Je voulais dormir, et oublier. Faire comme si ma vie aujourd'hui, était la même que celle d'hier : Une vie d’insouciance, ou rien n'a de conséquences.. Seulement.. c'est pas le vrai monde ça.

Je me faufilais sous la douce couverture et savourais le confort du lit. C'était peut-être pas de la bonne qualité, mais vous savez, quand on est vraiment fatigué, un rien est confortable. Mais il me manquait un truc : Des bras musclés et chauds pour m'endormir sereinement. Je me redressais vivement, et avec un sourire malin annonça bien fort.

« Chaton, tu viens me rejoindre ? ♥ »

Malgrè l'ambiance pesante, yann était en quelque sorte un peu content.
ça changeait, il observa les réactions de sasuke et de Maya. Leurs réactions étaient amusante quand même! Maya avait un culot et sasuke n'avait pas l'air d'avoir craqué de rage, il devait beaucoup aimé sakura pour rester comme ça.

-Maya désolé pour tout à l'heure je ne voulais pas être méchant, mais j'ai tendance à oublier que les femmes ne sont pas à manier de la même façon qu'un mec, comme pour moi il n'y a qu'une seule femme qui compte ... Enfin ça doit te faire ni chaud ni froid mais j'aimerais qu'on reparte sur e bonnes bases, tu veux bien ?

yann semblait rougir ou plutôt sakura, elle avait pas vu sasuke depuis qu'il était parti apprendre sa nouvelle technique. Sakura était en quelque sorte rassuré, yann l' était donc un peu aussi. Mais comment allait il faire avec Maya? Elle était pas vraiment au courant de tout ce bordel surtout que yann avait encore quelques sentiments envers sakura. C'était une longue histoire compliqué.. Le voilà maintenant perdu dans ses pensées, il ne s'interessa même plus à ce que sasuke et maya était en train de faire. Il avait envie de sauter sur sasuke, du moins c'est sakura qui le souhaitait, mais cette envie était si fort qu'elle ne laissa pas yann indifférent. Lui, il ressentait une étrange sensation, comme si quelque chose allait changer dans sa vie, il regarda maya qui semblait vouloir de sa compagnie. Il état gêné, cette fille il la connaissait depuis peu de temps, mais son caractère, son tempérament... il commençait à l'aimer. Tout était confus dans sa tête. Il regarda ensuite sasuke, sans même le savoir il était en train de pleurer. Mais qui des deux pleuraient ? sakura ou lui ? Il resta figé.